Mis à jour le
25/1/2025
Repérées sur le dernier salon Maison&Objet, qui vient de fermer ses portes, ces 6 tendances faites pour durer nous ont tapé dans l’œil. Qu’ont-elles de plus ? Comment se les approprier ? Revue de détail ci-dessous. Par Claire STEVENS.
Qu’a-t-elle de plus ? « Statement piece » par excellence, elle répond par sa seule présence à plusieurs enjeux de taille : 1/ investir à bon escient dans un article déco qui dure ; 2/ éclairer avec élégance ; 3/ insuffler l’opulence sans jamais tomber dans l’ostentatoire. A mi-chemin entre rétro et futur, cette nouvelle version de l’antique lampe de table ramène aux intérieurs de nos anciens dans leur expression la plus pure ; son gigantisme, lui, évoque un certain faste, jamais « bling »… Le dialogue subtil entre matériaux raffinés – bois et velours, grès et laine brute, céramique et lin – achève de la rendre irrésistible.
Mode d’emploi : Placée au centre d’une table ou sur un guéridon vintage, elle se fait élément phare de la pièce où elle trône, anoblissant même les plus petits espaces. Maîtres-mots : Force et élégance.
Qu’a-t-elle de plus ? Alternative futée au plafonnier tellement vu, elle essaime chez toutes les marques… Et il y en aura pour tous les goûts. Elle se décline à l’envi en céramique, en métal argenté très space façon Courrèges, ou même en rotin. Quelle que soit sa nature, elle s’impose au mur dans toute sa plénitude (30 cm de diamètre généralement constaté). Un changement de perspective bien vupuisque ainsi placée, elle met fin aux ardeurs d’un éclairage aérien tropdirectif, et souvent tueur de teint.
Mode d’emploi : La tendance étant à l’ascétisme comme réponse à l’époque, elle devient la ponctuation idéale d’un mur nu, signature ultime d'un espace qui a banni le superflu… Et nouvel élément clé de notre grammaire design.
Qu’ont-ils de plus ? Décomplexés et audacieux, ils mettent fin au règne sans partage de la céramique blanche. Massifs, sculpturaux et parés de teintes évocatrices (rubis, tabac, outremer), lavabos ou toilettes se font œuvres d’art. Les pigments semblent injectés à même la matière, apportant une profondeur inédite.
Mode d’emploi : Futures stars des pièces d’eau, même les plus petites, ilsimposent une mise en scène épurée. Leur présence magnétique encourage àdésencombrer l’espace environnant et à soigner son agencement pour mieux lesmettre en valeur.
Qu’ont-ils de plus ? On ne les avait pas vus venir, ils s’apprêtent à voler la vedette. Pas mièvres, très organiques, rose pétale, violine, safran, muscade ou abricot ponctueront très bientôt nos foyers d’accords gourmands… Nuances subtiles, évocatrices et pas banales qui fileront le parfait amour avec l’ivoire (ce nouveau blanc) ou le Mocha Mousse, élu couleur de l’année 2025 par Pantone.
Mode d’emploi : Appliqués sur des céramiques sculpturales ou des vases soufflés, ces tons prennent une aura laiteuse, presque spatiale, surtout lorsqu’ils flirtent avec l’irisation nacrée – tonalité capable de détrôner le bronze, l’or ou l’argent d’ici quelques mois.
Qu’ont-ils de plus ? Audacieux (mais néanmoins subtils, les tons dont ils se parent le prouvent), les revêtements muraux en mettent plein la vue en 2025 : papiers peints comme céramiques refusent de faire tapisserie ! Les yeux dans le rétro, les premiers se piquent de motifs fifties ou sixties très éloquents. Les seconds combinent des formes 3D très actuelles à des couleurs riches – safran, sapin, cognac… Un point de vue hardi, mais dont on ne se lassera pas de sitôt.
Mode d’emploi : Nouveaux focus de nos foyers, les carrelages transhument des pièces techniques à celles de vie – salons, entrées ou mêmes chambres – pour y investir des pans de murs entiers, et de devenir tableaux abstraits. Les papiers peints, quant à eux, font un retour ébouriffant en total look, jusqu’au plafond des lieux qu’ils épousent.
Qu’ont-ils de plus ? Longtemps perçus comme un vestige des seventies, les canapés XXL font également un come-back fracassant et délivrent un message clair à une époque chahutée : rien ne vaut le confort de son foyer. Ode au repli sur soi ? Oui, mais sans jamais basculer dans la mesquinerie. Au final :des formes ultra enveloppantes, des rondeurs effarantes, des assises aussi larges que des ponts de bateau.
Mode d’emploi : Leur taille surdimensionnée appelle un mobilier d’accompagnement plus discret. Meubles longilignes, accessoires XXS : autour d’eux, tout sera pensé pour accentuer l’effet d’échelle. Une esthétique oscillant entre Alice au Pays des Merveilles et manifeste politique. Alternative ? La chauffeuse basse et extra-large, héritière des années hippies, elle aussi de retour en force.
